
Un vrai cocktail de santé !
Antifatigue hors pair avec une teneur exceptionnelle en vitamines B1, B2 et en phosphore, bore, manganèse, zinc, cuivre, magnésium, potassium, calcium et fer elle est l’un des aliments les plus toniques.
La richesse de l’ortie en protéines est par ailleurs bien réelle : elle en contiendrait en effet 22,5 % de son poids sec. D’aucuns annoncent même 40 % (ce qui serait le cas pour les orties adultes réservées au bétail).
En tout état de cause, elle jouit d’un très bel apport équilibré en acides aminés.
Enfin, l’ortie arrive en tête des aliments antioxydants, juste avant la myrtille ou le chou rouge.
L’ortie : un aliment qui s’adapte !
L’ortie n’est pas amère mais douce, suave et moulleuse.
Crue ou cuite, elle se prête à de nombreuse préparations culinaire :
- à la vapeur,
- simplement poêlée à l’huile d’olive accompagnée de quelques oignons,
- en délicieux pestos,
- en soupes onctueuses,
- en coulis pour garnir quiches et tartelettes,
- en lasagnes,
- dans le pain,
- en purée de pommes de terre,
- et même en gelées et confitures!
Autant de raisons pour regarder l’ortie d’un oeil différent !

Reine des mauvaises herbes, l’ortie revient aujourd’hui dans nos assiettes. Antioxydant remarquable, elle possède une exceptionnelle richesse en chlorophylle, protéines, vitamines et sels minéraux qui en fait l’aliment revitalisant et tonique du printemps par excellence.
Le destin d’une mauvaise herbe :
Saviez-vous qu’avant d’être une mauvaise herbe, l’ortie était un légume à part entière ? Elle figurait déjà, il y a 2 000 ans, dans une soixantaine de recettes du naturaliste romain Pline L’Ancien.
C’était un légumes les plus consommés avec les épinards.
Cultivée dans les jardins jusqu’au XIXème siècle, elle fut peu à peu chassée de nos assiettes avec l’arrivée des légumes rapportés des colonies. Elle devint alors synonyme de pauvreté car cuisinée seulement en périodes de disette.